Alexis Harrison {UC}

Risquer sa vie pour la donner … Voilà une phrase qui résume parfaitement un accouchement. La pauvre mère s’agite, suffocante et trempée de sueur. Le père perds son sang froid, la suppliant de se calmer en lui disant que tout va bien, alors que lui aussi est en proie à une inquiétude qui frôle le degré de la panique. Le médecin et l’infirmière, au milieu de tout ça, essayent tant bien que mal de faire leur métier. Tous sont rendus tendus dans la situation, comme s’ils attendaient un drame … Jusqu’à ce qu’un cri soit accueillit presque comme si une divinité venait de prononcer l’absence totale de danger.

Ce que le médecin et l’infirmière ne savaient pas, c’étaient qu’ils avaient affaire à un couple interdit. Doublement interdit. Par une loi morale mais également par une loi magique. Tout d’abord, le père de l’enfant était un homme marié à une autre femme que la jeune mère qui venait de donner la vie. Ensuite, il était un sorcier, et la nouvelle mère était un être de lumière. Et les Fondateurs, régents du monde magique, ne toléraient absolument pas cette union. Les êtres de lumière ne devaient aucunement avoir de relations plus qu’amicale, et encore, avec leur protégés.

Mais, oubliant les interdits, ne se soumettant qu’aux lois inviolables de l’attirance, de l’amour et de la passion, Andrew Harrison et Annabelle Worthington avaient désormais un enfant. Dans l’apogée de leur bonheur, l’homme en avait presque oublié l’autre amour de sa vie, et la femme avait presque fait de même avec sa nature. Ils s’étaient sentit unis, ensembles, mariés, amoureux pendant quelques instants … et pour l’amour, cela fut la seule chose qu’ils gardèrent, mais qu’ils s’interdirent de laisser libre.

Car la bêtise qu’ils avaient fait leur devint soudainement flagrante, quelques jours même après la naissance de leur fils qu’ils avaient nommé Alexis. Autour d’une discussion sur le nom de famille qu’aurait l’enfant, ils se rendirent compte qu’éduquer normalement cet enfant dans une famille « normale » était impossible. Annabelle était trop souvent indisponible, trop occupée avec ses protégés. Quand à Andrew, il ne pouvait pas continuer à vivre une double vie à long terme. Devant la délicatesse de sa position, il préféra se mettre d’accord avec sa maîtresse. Il garderait l’enfant, l’élèverait dans une famille de sorcier, la sienne, mais Annabelle pourrait le voir quand elle le voudrait.

Après des moments difficiles, Annabelle se rendit à l’évidence et choisit des garder ses ailes d’ange mais de délaisser à contrecœur le seul enfant qu’elle avait eut. La séparation fut douloureuse pour la jeune femme, mais l’enfant, à peine âgé de quelques jours, montra déjà une compréhension extraordinaire du monde qui l’entourait, en versant une larme accompagnée d’un sourire à sa mère, comme pour lui dire : « Un jour, nous nous reverrons … laissons l’avenir le soin de faire à ce que nos routes se recroisent. Et quand le Destin aura agit en ce sens, alors nous nous retrouverons et comblerons le manque qui va nous oppresser toutes ces années à venir … ».

Et les années passèrent. Mais devant un manque de courage, où simplement la peur d’envenimer les choses entre son fils et lui, Andrew ne dit pas la vérité à Alexis. Ce dernier grandit en pensant que Kate Harrison était sa mère biologique. Il s’étonnait parfois de l’exceptionnelle froideur à laquelle il avait le droit. Voyant celle-ci comme un favoritisme pour son ainé et son petit frère, il préférait éviter d’avoir affaire à sa « mère ». Kate et Andrew avaient eut une explication à propos de l’existence de ce jeune garçon. Andrew avait révélé la vérité à Kate et celle-ci l’avait pardonné, mais semblait jeter son dévolu sur le pauvre garçon qui n’avait rien demandé …

Vivre dans une famille de magiciens n’était pas si difficile quand on y était habitué depuis son plus jeune âge. Les éclipses d’anges gardiens et de Fondateurs apparaissaient presque comme un phénomène banal. Les rares démons à qui l’envie les prenaient d’attaquer le manoir se faisaient particulièrement bien battre et ridiculisés par les parents sorciers. Pendant ces batailles, ils donnaient quelques conseils à leurs enfants si jamais ils leur arrivaient de se retrouver dans une situation similaire.

Alexis avait cinq ans, l’âge de l’entrée au CP lorsqu’il advint évident que ses capacités intellectuelles étaient plus qu’excellente. Il savait déjà parfaitement lire ou calculer, parvenant à diviser alors que ses petits camarades peinaient à apprendre à compter. Cependant, Kate refusa à Andrew le fait d’admettre Alexis dans une école spécialisés pour surdoués. Le petit garçon poursuivit donc des études parfaitement normal, ce qui l’arrangeait en quelque sorte : il pouvait avoir des amis de son âge, n’avait pas de problèmes pour assimiler cours et leçons, était toujours premier de la classe sans avoir l’air du type boutonneux à lunettes continuellement plongé dans les livres et n’avait pas besoin de beaucoup de travail pour les sujets les plus difficile. Là où les autres passaient une demi-heure sur un exercice, il le terminait parfaitement au bout de cinq ou dix minutes.

Alexis était un garçon jovial. Joyeux et continuellement souriant, il perdait simplement cet aspect lorsqu’il se retrouvait en face de Kate comme s’il avait peur de la mettre en colère, ce qui pouvait arriver assez vite. Mais autrement, il avait souvent beaucoup de véritables amis, car sa loyauté était d’or et il était ce genre de personne qui incite à leur faire confiance, sans vraiment le faire exprès. Sa maturité, développée puisqu’il était surdoué, lui permettait facilement de converser avec les plus grands que lui. Son physique, encore très enfantin, laissait cependant deviner un avenir en beau garçon, grand et fin. C’est durant cette période de l’enfance, avec l’école primaire, que le jeune homme tomba sous le charme des mots et des émotions. Profondément sensible, le jeune homme s’adonna à plusieurs passions.

L’écriture. C’était fou comme il aimait passer des heures à écrire, un stylo et une feuille, des histoires rocambolesques mêlant un univers complètement féériques mais débordant de réalisme du côté des sorciers. Ou bien, des poèmes si touchant que même un homme au cœur de pierre aurait sentit cet organe fondre comme du beurre sur un fer chauffé au rouge. Cet effet se retrouvait lorsque le jeune homme faisait de la musique. Par une longue période de persuasion sur Kate, il était parvenu, avec l’aide de son père, à la convaincre de le laisser étudier la guitare. Pourquoi cet instrument ? Parce que le piano avait été refusé. Le garçon travaillait la musique, chantant parfois en accompagnement, faisant doucement jaillir des sons angéliques de sa voix haute et enfantine. Tant qu’on en était aux activités, le jeune homme pratiquait les arts martiaux, utiles pour les combats à venir, selon son père. Mais Alexis préférait énormément se rendre le plus possible à la piscine pour apprendre à nager, et nager plusieurs heures. L’eau était son élément préféré.

On aurait pu croire que tout allait bien dans le meilleur des mondes et que cela continuerait longtemps. Mais déjà, le garçon dissimulait aux yeux des autres une petite partie de lui-même. Sa sensibilité déjà, n’était démontrée que lorsqu’il jouait ou écrivait. Autrement, il avait tendance à ne montrer aucuns sentiments négatifs ou pathétiques. Mais également, parfois, il se sentait comme seul, unique garçon a être comme il était : enfant d’une famille de sorciers à l’intelligence inadapté à son jeune âge. Oui, il était déjà capable d’avoir de telles réflexions. De temps en temps, lorsqu’il essuyait une remarque qu’il jugeait particulièrement froide de sa « mère », il s’enfermait dans sa chambre pour verser des sanglots silencieux, étouffés avec son oreiller. Soumis à cette réaction, il commença légèrement à comprendre que les sentiments pouvaient être des faiblesses, surtout lorsqu’un de ses frères le trouva dans une situation pareille. Alexis lui avait bien sur, dissimulé la vérité sur les raisons de ses larmes. Quelques fois, il se retrouvait dans des états similaire parce qu’il avait toujours ce drôle de rêve, ou plutôt de cauchemar, qui lui montrait une très belle femme qui lui semblait familière mais qui s’éloignait de lui malgré les hurlements désespérés qu’il poussait pour la faire revenir.

Le collège, scolairement parlant, ne causa aucun soucis au jeune Alexis, aidé par son intelligence prodigieuse mais qu’il utilisait purement et simplement, sans en prendre ni la grosse tête, ni un excès étouffant de confiance en soi, et ni encore à des dessins obscures. Mais le collège, cela voulait surtout dire, le début de l’adolescence. Pour lui, les transformations opérèrent vite et bien, entre la quatrième et la troisième. Inutile de préciser tous les points, le jeune garçon était désormais un jeune homme au physique bien gâté, non seulement par la nature mais aussi grâce à ces nombreux entrainements d’arts martiaux et de natation intensive. Sa voix aussi avait changée, s’était aggravée de manière notable, mais par chance, le jeune homme avait commencé la musique tôt. Cela lui avait permit d’assouplir les muscles de ses cordes vocales et de conserver la capacité à chanter haut, clair et aigue sans devoir prendre une horrible voix de tête. Concernant la musique justement, ses talents de guitaristes se révélaient enfin pleinement, après ces années d’études. Et le jeune homme n’avait toujours pas renoncé au plaisir d’écrire. De plus, une nouvelle voix le passionnait, le théâtre.

Une voix qui l’obligea une fois de plus à convaincre sa mère de le laisser pratiquer cette activité qui l’émerveillait. Il lui fit un discours persuasif si fort, si engagé, si profond, si émotionnel, qu’elle dut bien lui dissimuler quelques larmes tant les mots qu’Alexis avait employés étaient touchant. Si bien que, après un moment de réflexion, Alexis fut autorisé à entrer dans un conservatoire de théâtre. Et il révéla immédiatement un incroyable talent de comédien. Il voulait en faire sa voix, sa vocation, peu importait si ses parents étaient contre ce métier délicat … il vivait pour cet art, un point c’était tout.

Mais l’adolescence chez un humain fait intervenir d’autres changements que le physique. Et parmi eux, les changements du caractère. Alexis constata ce changement chez ses amis masculins comme chez ses amies féminines : tous avaient leurs attirances qui prenaient le dessus, les hormones qui se déréglaient, atteignant l’apogée de leur délire en période printanière. Oh, Alexis savait qu’il aimerait certainement une fille. Mais voilà, mature comme il était, il constatait avec dégout les actions des autres qui « sortaient avec quelqu’un pour le principe de sortir au moins une fois dans sa scolarité ». Ou dans d’autres objectifs en perspective que je passerais. Alexis, récite à ces histoires frivoles et extravagantes, préférait se concentrer sur ses études plutôt qu’autre part … Il n’eut ainsi aucune relations amoureuses … et espérait presque que cela dure le temps que les gens seraient immatures afin d’éviter de se rabaisser à leur niveau. Il ne les méprisait pas : il ne les comprenait seulement pas.

Et l’adolescence chez un sorcier entraine aussi son lot de modifications. C’est souvent dans cette périodes que ce révèle le potentiel du sorcier. Soit, il peut développer ses pouvoirs depuis son plus jeune âge. Mais c’est souvent à l’adolescence que les pouvoirs prennent des proportions plus adultes, de la puissance en plus, etc. … Et justement, Alexis voyait ses frères commencés s’ils n’avaient pas déjà acquit leur pouvoirs, à en faire usage. Lui cependant, ne démontrait aucune capacités magique de véritablement aucune sorte. Ilse sentait un peu exclus de cette famille dont la mère ne l’appréciait pas totalement. Il se donnait alors deux fois plus dans sa musique, ses textes ou encore et surtout son jeu théâtrale, mais ne parvenait pas à chasser ses étranges impression d’être intrus, ni ses angoisses à l’idée de ne pas devenir sorcier ou de ne pas appartenir à la famille … Des angoisses qui prenaient des proportions énormes et souvent pour un rien.

A suivre ...

Suite ...

Le jeune homme se rendait compte de la faiblesse dont il faisait preuve. Ainsi adopta-t-il un tout autre mode de vie. A part dans ces passions, adieux le jeune homme constamment jovial et heureux. Les amis ? Le moins possible pour éviter de trahir ses secrets et donc ses faiblesses (il adopta d’ailleurs cette idée lorsqu’il fit une crise d’angoisse particulièrement forte en cours ce qui conduisit la moitié des gens qui le fréquentaient à se moquer de lui). Il devenait mystérieux, indéchiffrable, incalculable, dissimulateur, calculateur, observateur, discret, analyseur, imprévisible. Parfois, il faisait peur, dans sa démarche droite et son air presque sombre gravé sur le visage. Et il profitait de cette peur, la prenant comme une force, un bouclier, une protection de ses secrets et de ses faiblesses. De loin, il paraissait presque malfaisant. Son caractère changea légèrement. Il prenait l’attitude de quelque de presque hautain et méprisant du monde, en somme, presque un peu Bad Boy, tout ça pour cacher ses faiblesses, ses peurs et sa douleur … la douleur de la solitude, la douleur de penser être un intrus, la douleur de ne pas être ce qu’il voudrait vraiment être … la douleur que même le théâtre, la musique ou ces textes n’arrivaient pas à chasser de sa conscience …

De plus, la venue d’un nouvel être de lumière dans la famille n’arrangeait pas les choses : il s’agissait de la réplique exacte de ses rêves, ou cauchemars étranges qu’il faisait depuis son enfance. Par son nouveau mode de vie, entièrement simulé mais tellement bien qu’il se surprenait lui-même, il parvenait sans trop de mal et même parfois avec une extrême facilité à dissimuler son trouble. Mais voilà, il ne pouvait s’empêcher d’apprécier cette personne. Presque plus que sa « mère ». Elle était la seule à profiter de l’absence de ses manières simulées hautaines et méprisantes. Et bien la seule …

Le lycée … Souvent considérée comme une sorte de libération par les adolescents qui s’y sentent plus autonomes et moins harcelés par les obligations. Le jeune homme lui était toujours harcelé par ses soucis mais la parade du « bad boy » portait ses fruits. Les crises d’angoisses se déroulaient uniquement quand il était seul. Pas le moindre pouvoir ne se dévoilait à lui. Son physique d’homme, parfait et idéal pour ne nombreux garçon qui se trouvaient des défauts faisait des envieux qu’il prenait plaisir à envoyé promener. Son mal de vivre, il le jetait sur d’autres. Sans violence physique, les arts martiaux étant si bien maitrisés chez lui qu’il pouvait tuer un homme à mains nues, ce qui expliquait qu’il ne voulait de mal à personne et dont qu’il ne voulait pas risquer de se laisser emporter par ses émotions de plus en plus refoulées. Alors, dans ses envies de violence physiques, il se défoulait dans des longueurs de nage très intenses en frappant l’eau comme s’il y voyait ses problèmes à faire voler en éclats. La fatigue avait le point positif de le faire dormir sans se poser de questions.

Heureusement également que le théâtre était là, ainsi que la musique et la littérature pour lui faire oublier de temps en temps qu’il existait. Cependant, leur effets ne produisait plus, sauf pour le théâtre, autant de calme qu’auparavant …

Devant son père qui n’approuvait pas son désir d’être comédien, le jeune homme, orienté en L, prenait des cours, en plus du lycée, à l’hôpital auprès d’un médecin qualifié. Cela pour pouvoir s’orienter en médecine en cas « d’échec ». Les bons contacts des parents servent toujours ! Le jeune homme ne détestait pas la médecine, étant doté d’un esprit extrêmement logique et compréhensif, cela ne lui posait pas de problème et la science étant avant tout de la logique …

C’est d’ailleurs sortant du lycée et en se rendant à l’hôpital où l’attendais le médecin en question que le jeune homme découvrit, enfin, qu’il avait des pouvoirs. Ce jour là, le jeune homme avait le sac sur l’épaule, avançant expressément nonchalamment vers le centre de soin. Il s’apprêtait à saluer le médecin d’un hochement de tête à la limite entre le dédain et le respect quand quelque chose d’anormal tilta dans sa tête. Il y avait une étrange tâche rouge à l’endroit habituel de leur rendez-vous.

Courant comme s’il sentait le danger à des kilomètres, le jeune homme découvrit le corps du médecin, un couteau de poche planté dans le cœur, sans doute par le dernier drogué à la morphine à qui il avait refusé une administration. S’agenouillant aux côtés du médecin agonisant, le jeune homme abandonna son style « bad boy » protecteur et laissa aller ses émotions. Retirant bêtement le couteau sous l’effet de la panique, il se rendit compte de son erreur quand il vit la tâche de sang imbiber la blouse du scientifique gémissant. Les yeux de l’homme se refermaient peu à peu …

- Non ! Non s’il vous plait ! S’il vous plait ! Restez en vie !

Le jeune homme, avec la force du désespoir, allongea le docteur sur le doc. L’homme avait désormais les yeux pointés vers le ciel. Mais sa vue devait être entièrement noir car il était clos. Son esprit devait commencer à s’évader dans le long tunnel. La Mort approchait, prête à se satisfaire de la fin d’une autre vie. Quand le jeune homme plaça ses deux mains sur la poitrine de l’homme de science.

- Ne partez pas ! Vous n’en avez pas le droit ! Vous devez vivre ! Ecoutez-moi ! Ecoutez ma voix ! Je sais que vous m’entendez ! Vous ne devez pas mourir ! Quoi que vous voyiez, quoi que vous entendiez, je vous ordonne de m’écouter ! Où que vous soyez, dans ce tunnel au bout illuminé, n’avancez plus ! Votre place n’est pas au ciel. L’homme qui a voulu vous tuez n’avait pas cette ambition, et même s’il l’avait, il n’arrivera pas à se satisfaire car vous aller vivre. Dans le tunnel, par pitié, faites demi-tour ! Maintenant ! Vous n’avez pas le choix ! Retournez-vous devant les ténèbres. Traversez la barrière d’ombre qui nous sépare. Revenez en ce monde. Votre place vous y attend, vous ne l’avez pas encore quitté ! Vous êtes un médecin. Vous êtes un sauveur. Vous transmettez ce savoir qu’est de permettre la prolongation de la vie. De vous dépendent ou ont déjà dépendu des centaines ou des milliers de gens ! Vous ne pouvez pas les abandonner ! Le Destin, le Hasard, ou je ne sais quoi vous doit une fière chandelle. La vie elle-même doit vous faire revenir ! Maintenant, revenez ! Vous êtes le seul homme qui a le droit, et le choix de revenir … ne laissez pas ceux qui vous aime seul en ce monde dur … revenez … pitié … s’il vous plait … traversez l’ombre qui nous éloigne, avant qu’il ne soit trop tard …

Alors, une lumière doré s’échappa des mains du jeune homme qui contempla avec stupeur la blessure du médecin se refermer, comme par magie … Ainsi avait-il le pouvoir de guérir … Le médecin se demanda ce qu’il faisait par terre : il ne gardait aucun souvenir de son frôlement avec la mort. Plus tard, le jeune homme découvrit aussi qu’il s’éclipsait … mais qu’également, les pensées des individus proches ne lui étaient pas inconnues …

Mais voilà, la guérison et l’éclipse étaient des pouvoirs typiquement d’être de lumière. Or, aucun membre des Harrison n’avait de telles capacités. Cela conduisait le jeune homme à douter fortement de ses origines, amplifiant ses angoisses et donc, parallèlement sa manier à simuler un comportement « bad boy ». Pour éviter les crises au maximum. Pour éviter la souffrance. Pour éviter les questions éternellement sans réponse.

Un jour, en cour, il fit une rapide connaissance de Madison McAdams. Une jeune fille avec qui il n’avait pas l’impression d’être en désaccord mais une jeune fille qui lui laissa une étrange impression. Une impression de bizarrerie. Elle avait comme l’air de l’éviter. Pourtant, lui, pour une raison qu’il ignorait, voulait la revoir. Peut être pour faire le point sur les bizarreries qu’elle lui avait laissé en tête. De plus, il avait sentit ses mains chauffer brusquement pendant un court instant. C’était d’ailleurs ce qui avait lancé la conversation, puisqu’elle l’avait surprit étouffer un gémissement alors qu’elle était assise à côté de lui. En cours de français. Cette fille l’avait comme bloquer dans sa capacité à être hautain ou méprisant. Il était juste demeuré imperturbable, mystérieux et imprévisible.

Profitons-en pour mentionner le facteur « McAdams ». Alexis n’a pas de position. Pour lui, les McAdams ne sont que, et rien que, des voisins. Certes il sait qu’ils sont sorciers et qu’une terrible querelles est disputée entre leur familles. Mais il cherche plutôt à comprendre pourquoi qu’à y participer bêtement. D’autant plus qu’il parait que le Mal gagne du terrain et qu’ils sont les seuls avec qui ils puissent s’allier pour faire parce à la progression du royaume des Enfers …